Autant le dire tout de suite, l'entourage de Michael Lovett m'interpelle quelques peu. Michael Lovett est le demi frère d'un certain Gabriel Stebbing qui n'est autre que l'un des membres fondateurs du groupe Metronomy. Je place très haut ce groupe dans mon panthéon des groupes pesant sur la production pop de ces 5 dernières années. Je ne me suis toujours pas remit de cet album fabuleux que fut "English Riviera". De mon point de vue, il s'agit d'un album majeur des 10 dernières années. Les anglais de cette écosystème s'évertuent à rendre jeunesse et couleur à la pop depuis une décennie. Par ailleurs, il s'entoure des voix de Charlotte Haterley qui accompagne Bat For Lashes et de Sarah Jones qui est entre autre la batteuse de Hot Chip que j'ai pu voir à la route du rock il y a quelques temps déjà.

A titre d'information le nom NZCA lines s'inspire des mystérieuses lignes (des géoglyphes) qu'ont dessiné  des incas ou des mayas sur le sol dans le désert Péruvien. Visibles seulement par la voie des airs, ces lignes et les figures dessinées doivent être destinées aux dieux ou aux extra-terrestres.

Du point de vue musical, l'album est une espèce de disque de dance-music singulière et ésotérique, voluptueuse et charnelle qui s'écoute le moral à six pieds sous terre cependant avec une vigueur d'acharné. NzCA Lines s'évertue à fabriquer une pop toute moderne à l'aide de vieux synthés. Une pop biscornue et raffinée de laquelle se dégage un genre cosmique nostalgique de la terre après sa disparition engloutie par la chaleur d'un soleil devenu immense. Un été démesuré qui dure et qui dure. Nostalgie et mélancolie souriante sentiments que Lovett souligne ainsi : "Je ne vois pas décemment pourquoi on ne pourrait pas danser et pleurer en même temps"